Run In Lyon : les secrets d’une bonne préparation
Guillaume Baulieux est avocat au barreau de Lyon et adhérent, membre du comité local Alptis de Lyon. Il court depuis toujours le Run In Lyon sous les couleurs d’Alptis. Sa distance de prédilection ? Le 21 km, couru en 1h27, ou le marathon. Une épreuve, mais aussi un moment qu’il apprécie pour sa convivialité. En attendant le 5 octobre prochain, place à l’entraînement.
Comment bien s’entraîner ?
Par de l’entraînement régulier. En fonction de sa condition physique et de ses objectifs, on peut courir jusqu’à quatre fois par semaine. Il faut être attentif à sa forme et ne pas débuter un cycle d’entrainement trop fort, pour éviter les douleurs et les blessures. La multiplication des séances permet au corps de s’endurcir. Il ne faut pas baisser les bras et tenir la distance, la progression est souvent rapide.
Coureur expérimenté comment vous préparez-vous ?
Lorsque je prépare une course, je cours environ trois fois par semaine pendant huit semaines, en fonction de mon emploi du temps. J’alterne trois types de sortie : les sorties de travail en endurance, les sorties pour améliorer mon seuil anaérobie, c’est-à-dire le niveau d’effort maximal avant que le corps ne produise de l’acide lactique responsable des crampes, et les sorties pour travailler la vitesse maximale aérobie (VMA), soit la vitesse constante à laquelle courir pour tenir ce point d’équilibre.
Pourquoi travailler à la fois le seuil anaérobie et la VMA ?
D’abord, plus le seuil anaérobie est élevé, moins on souffre physiquement. Sous ce seuil, la respiration couvre les besoins nécessaires à l’activité musculaire, passé ce seuil le corps prend le relais en produisant de l’acide lactique. Et dans ce dernier cas, à cause des contractures que cela provoque, la course s’arrête rapidement. La VMA est aussi un élément important de la performance. Il s’agit de la vitesse « idéale », celle où on court au maximum de ses capacités mais sans passer le seuil anaérobie. Ainsi, aujourd’hui, je sais que ma VMA est de 16 km/h, il est difficile de l’évaluer sans test en laboratoire.
Décrivez-moi vos trois types de séances.
L’endurance se travaille par des sorties longues d’environ 15 à 20 km, d’une durée de 1h15 à 1h30 et à une vitesse de 12 à 13 km/h. Pour améliorer mon seuil anaérobie, je fais des séries de 2, 3 ou 4 km à 15 km/h, 2 ou 3 fois. Enfin, les sorties de travail de la VMA correspondent à des séances de fractionné, durant lesquelles je vais par exemple courir pendant 30 secondes de manière rapide (17 km/h) et pendant 30 secondes plus lentement. Je complète ça avec du « fartlek », c’est-à-dire une course ponctuée d’accélérations et de décélérations en fonction du relief naturel. C’est aussi une excellente manière de travailler sa VMA.
Au final, pourquoi courir ?
La course est un vrai plus pour le bien-être physique et psychologique. Pour les personnes comme moi qui ont un rythme de travail très intense, courir est un bon moyen de préserver son équilibre. C’est aussi un temps privilégié où je trouve des solutions aux problèmes rencontrés dans la journée. Et un excellent moyen de chasser le stress.