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LES ONDES ELECTROMAGNATIQUES SONT-ELLES MORTELLES POUR LES ANIMAUX D’ELEVAGE ?

En France 2 opérateurs se partagent l’essentiel de la fourniture électrique et électromagnétique :

 

Ø TDF (Télé Diffusion de France), opérateur d’infrastructures, entreprise du secteur numérique et audiovisuel qui exploite particulièrement la diffusion radio et TNT, la couverture à très haut débit mobile, le déploiement de la fibre optique et l’installation des antennes relais avec transformateurs

 

Ø ENEDIS, gestionnaire français du réseau de diffusion d’électricité qui installe des pylônes porteurs des lignes à haute ou moyen tension (à moins qu’elles ne soient enterrées) sur le territoire.

 

Or, pour nos éleveurs français, « le bonheur n’est pas dans le pré » ……mais le malheur est dans le champ électromagnétique !

 

En effet depuis quelques années surviennent d’étranges maladies dans les cheptels.

 

Nos éleveurs, et plus particulièrement dans la Région Auvergne Rhône Alpes, ont constaté que leurs vaches laitières souffraient d’infections des mamelles, de diarrhées, d’avortements récurrents, de cancers des yeux, de saignements au niveau des oreilles et des museaux, que leur lait caillait, que la production laitière diminuait et que leurs veaux maigrissaient ……

 

Les antennes-relais, ou les lignes à haute ou moyenne tension, sont-elles responsables de ces graves maladies des troupeaux ?

 

Scientifiquement, peu d’études ont été réalisées à ce jour car si les conséquences sont visibles……..les ondes elles ne le sont pas !

 

De sorte qu’il n’est pas possible d’établir l’existence d’un lien de causalité entre l’impact de ces ondes et les maladies constatées.

 

Mais les coïncidences sont plus que troublantes car si les ondes ne provoquent pas toujours les mêmes pathologies sur les animaux, elles affaiblissent indiscutablement leurs défenses immunitaires.

 

Aussi les éleveurs mettent-ils en cause les ouvrages électromagnétiques installés près de leurs fermes ou de leurs champs.

 

Qu’en est-il est éoliennes ?

 

Les éoliennes horizontales (avec hélices perpendiculaires au vent) transforment « l’énergie cinétique » du vent en « énergie mécanique » laquelle est transformée en « énergie électrique » dite « électricité verte ».

Cependant, quand le vent est au rendez-vous, les sons, les infra-sons (c’est-à-dire en dessous du son), les champs électromagnétiques causent chez beaucoup de riverains (dont les habitations doivent être à plus de 500 mètres) des maux tels que des nausées, des migraines mais aussi des troubles du sommeil, de la tachycardie, des acouphènes…..voire des vomissements !

 

Or ce même constat, d’un impact négatif sur la santé humaine, a été constaté sur le bétail puisque les éoliennes provoqueraient des mammites (infection du bout des mamelles) et une dégradation de la qualité du lait chez les vaches.

 

Enfin les éoliennes génèreraient aussi des désordres pour la biodiversité : les pales des hélices couperaient les oiseaux et les chauves-souris…..

 

Pour autant, à ce jour, aucune étude scientifique ne confirme ces constatations, l’Académie de Médecine estimant même, curieusement, que « la crainte de la nuisance sonore est bien plus pathogène que la nuisance elle-même ».

 

Depuis 2015 l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) plaide pour la mise en place d’enquêtes sur la concomitance entre les problèmes majeurs rencontrés par les éleveurs et les riverains avec ces implantations électromagnétiques installées sur le Territoire.

 

Ce n’est pas par hasard non plus si, longtemps restées sous silence, les revendications des éleveurs suscitent, depuis 2020, un intérêt politique croissant.

 

Actuellement, des Députés LRM poussent leurs collègues pour qu’un rapport soit rédigé sur le sujet puisque la chaine alimentaire peut se trouver gravement impactée.

 

De même, dernièrement, l’ANAST (Association Nationale des Animaux Sous Tension) a décidé de mener un combat pour la vérité devant la Justice en réclamant des dommages-intérêts « pour troubles anormaux de voisinage » contre les opérateurs téléphoniques et les transporteurs électriques.

 

En résumé n’ayant pas assez de recul sur ces événements anormaux, il convient de lancer des investigations supplémentaires et ce d’autant plus que les références et les valeurs limites d’exposition françaises, fixées par un décret du 3 mai 2002, sont largement supérieures aux mesures bien plus restrictives existantes en Belgique, Italie, Luxembourg, Grèce, Pologne, Lituanie, Bulgarie et Slovénie.

 

A bon entendeur……

 

Me Jean-Jacques RINCK

Avocat au Barreau de LYON

Membre de la S.P.A. de LYON et du Sud Est

 

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